vendredi 8 juillet 2011

La sécurité avant tout


 « La sécurité avant tout » est l’un des principes fondamentaux de la navigation. Et chez  Hurtigruten, la sécurité est une priorité.

Nous avons voulu en savoir plus sur ce sujet et avons interviewé Kjetil Bones Lansen, le responsable HSEQ* de Hurtigruten.





Dans quelles parties du navire le thème de la sécurité est-il particulièrement important ?

KBL : Il n’y a pas d’exceptions ; la sécurité à bord s’applique à toutes les parties et manœuvres de façon égale et est de la plus haute importance.

Quels dangers les passagers peuvent-ils rencontrer ?

KBL : Un incendie ou une panne de moteur sont des risques possibles. Le danger pour les passagers serait qu’ils glissent et se blessent lorsque la mer est agitée. Nous informons constamment les clients de ce risque et les invitons à se tenir fermement, à marcher lentement et avec précaution.

Comment Hurtigruten fait-il face aux normes de sécurité internationales ?

KBL : Nous suivons à la lettre toutes les normes internationales applicables. Pour renouveler notre licence, nous devrons satisfaire une inspection officielle annuelle. En interne, nous révisons et améliorons constamment nos propres normes de sécurités. Nos directives internes concernant la sécurité sont autant, voire plus strictes que les exigences internationales.

Quels sont les systèmes de sécurité présents à bord des navires ?

KBL : Nous avons des directives de sécurité avec des procédures strictes. Un système d’alarme incendie et des brochures concernant les issues de secours et les plans d’évacuation sont présents dans toutes les cabines. Une présentation informative est régulièrement organisée durant laquelle les passagers sont familiarisés avec les règles et procédures de sécurité.

L’équipage reçoit-il une formation régulière en matière de sécurité ?

KBL : Oui, un exercice de sécurité est organisé au moins une fois sur chaque voyage aller-retour. Les thèmes des exercices varient afin de s’assurer que chaque aspect de la sécurité à bord à été vu. Nous avons aussi des exercices conjoints avec les autorités locales dans différents ports et avec les autorités centrales. Elles concernent la formation préventive à l’égard de situations extrêmes.

Testez-vous souvent la technologie du navire ?

 KBL : Les navires sont soumis à des tests constants pour les moteurs, l’électronique et les manœuvres. Lors des inspections officielles, les zones techniques sont également examinées.

Est-il difficile de naviguer sur l’itinéraire emprunté par vos navires ?

KBL : Le fait de desservir quotidiennement 34 ports, tout au long de l’année, peut-être considéré comme très astreignant. L’évolution rapide des conditions météorologiques, la navigation près des côtes, à travers les chapelets d’îles et dans les fjords, et en hiver le manque de lumière représentent un challenge. Cela ne constitue cependant pas un risque pour la sécurité. Dans les eaux polaires de l’Antarctique, du Groenland et du Spitzberg, nous pouvons avoir des difficultés avec la glace. Une connaissance des conditions locales est donc essentielle. Devenir premier officier ou capitaine requiert des années d’expérience. Hurtigruten a l’avantage d’avoir plus de 119 ans d’expérience de navigation dans ces eaux !

Y-a-t-il une différence entre les exigences de sécurité le long de la côte norvégienne et celles dans les eaux polaires ?

KBL : Oui, les voyages le long de la côte norvégienne représentent un ensemble d’opérations répétitives, mais dans les eaux de l’Arctique ou de l’Antarctique, nous devons être plus vigilants en raison de possibles changements d’itinéraire. Dans ces eaux, nous sommes plus dépendants de l’évolution des conditions météorologiques ou de la glace. Ces éléments sont pris en considération dans toutes nos opérations.

*Hygiène, Sécurité, Environnement, Qualité

mercredi 6 juillet 2011

Dans les coulisses de la gastronomie à bord du MS Trollfjord

Quelques mots échangés avec Sissel Holm et tout de suite on a l’eau à la bouche ! Elle parle de glaces crémeuses, gâteaux savoureux, petits fours délicieux, massepain parfumé et chocolat tendrement fondant.
 Lorsque Sissel évoque son travail, les gourmands ont l’impression d’être au pays de Cocagne. Elle est la pâtissière du MS Trollfjord et, à, ce titre, est en charge des délicieux desserts et gâteaux qui sont l’apothéose de tout repas du restaurant à bord.

Mais ce poste séduisant dissimule un dur labeur. En haute saison, Sissel travaille souvent 13 hures par jour, 22 jours d’affilée. « Il arrive que j’ai à servir 2 000 boules de glace en trois jours ! Une recette infaillible pour des muscles endoloris ! », dit Sissel. «Et préparer à la minute des desserts joliment décorés pour plus de 500 invités c’est souvent stressant et cela exige beaucoup de concentration. » Mais cette femme de 42 ans adore son travail malgré ces difficultés : « Quand je n’avais que 12 ans, je savais déjà que je voulais être pâtissière. Créer et, en particulier, décorer les gâteaux et les desserts, c’est ma grande passion. »

Sissel commence sa journée de travail à 8 heures. Sa première tâche est la mise en place des desserts qu’elle a prévu la veille pour le buffet du déjeuner. Si un dessert est aux fruits, il est alors préparé le jour même pour une fraîcheur optimale. Après une courte pause petit-déjeuner, Sissel commence les mets du dîner, à la fois du soir même et des jours suivants. Car si la glace est au menu du surlendemain, elle est préparée deux jours à l’avance. À propos de glace, Sissel nous confie un de ses secrets : « Un peu de Cognac donne à la glace vanille une saveur très sophistiquée. » Et les voyageurs en provenance des Etats-Unis semblent particulièrement apprécier sa délicieuse glace : « les clients américains demandent souvent une deuxième assiette ! », révèle Sissel.

Une fois que tout est prêt, le dessert du jours est placé dans des plats et, jusqu’à ce qu’il soit servi, mis de côté dans des récipients que Sissel appelle « sapins » en raison de leur forme compacte. Puis Sissel s’occupe des desserts spéciaux, ceux qui répondent aux exigences des clients particuliers, comme les plats diététiques, ceux sans gluten ou sans lactose. A l’approche de l’heure du dîner, l’activité dans la cuisine à bord devient un vrai modèle de logistique. Près de 500 personnes en effet s’apprêtent à déguster les plats du menu. C’est un vrai travail d’équipe pour que le repas de chaque convive soit servi en même temps.

Une fois tous les invités servis et rassasiés, Sissel peut enfin profiter d’un repos bien mérité. Il arrive pourtant parfois, quand la mer est agitée, qu’elle soit également active la nuit : « Les grosses vagues ne me dérangent pas personnellement-, mais il peut arriver que je fasse un tour dans la cuisine la nuit pour m’assurer que tous les dessers sont stockés correctement et en toute sécurité. Je veux simplement faire de mon mieux. »

lundi 4 juillet 2011

148 pays ont suivi Hurtigruten pendant le plus long documentaire télé en live du monde


L’émission de 134h non-stop en direct d’un navire de Hurtigruten, le MS Nordnorge, (du 16 au 22 juin) de la chaîne nationale norvégienne NRK2 a également été diffusée en temps réel sur internet. Le compte-rendu de cette émission montre que des téléspectateurs de 148 pays ont suivi le programme sur
www.nrk.no/hurtigruten directement ou sur d’autres sites.




Au total, 3 millions de norvégiens ont regardé au moins une fois le programme durant les 134h du live. Cela représente presque trois quarts des habitants du pays et l’émission a fait décoller l’audimat de NRK2. De plus, 2.9 millions de personnes ont regardé le voyage en ligne et 44,5% d’entre elles n’étaient pas norvégien.
Sans surprise, le premier pays sur la liste du Top 10 n’est autre que la Norvège:


Pays
Taux des visiteurs
Norvège
55,5%
Danemark
7.1%
Etats-Unis
6.3%
Allemagne
4.8%
Royaume-Uni
3.3%
France
2.9%
Les Pays-Bas
2.9%
Suède
2.4%
Belgique
1.8%
Canada
1.2%
Source: NRK



Les chiffres impressionnants montrent le grand intérêt pour les voyages de Hurtigruten le long de la côte norvégienne et l’attrait global pour le concept innovant de NRK: la “slow-tv”. L’émission live a entraînée une mobilisation nationale, célébrant le voyage de Hurtigruten à chaqueescale du navire, le long de la côte de Bergen à Kirkenes.
Au cours du voyage, Hurtigruten est devenu le sujet tendance sur Twitter, avec un tweet toutes les six secondes. La publication sur facebook “Hurtigruten minute by minute” a reçu  65,000 “j’aime” pendant les cinq jours et demi de voyage.


Depuis 1893, Hurtigruten fait partie de la culture norvégienne et est considérée comme l’un plus beaux voyages du monde par la mer et c’est définitivement ce que les téléspectateurs sont venus voir. Toute la beauté de la Norvège a été montrée en direct, le Fjord de Geiranger et les Fjords de l’Ouest de Norvège, le passage du Cercle Polaire Arctique, les îles Lofoten et le soleil de minuit. L’émission a entraîné un important pic de visites sur le site internet Hurtigruten et le plus fort audimat pour NRK2.


Si vous avez manqué l’émission, il est toujours possible de la revoir et découvrir l’un des plus beaux voyages du monde sur www.nrk.no/hurtigruten/.